Les questions approfondies de droit Administratif s’inscrivent dans la suite des autres matières précédemment enseignées au premier et deuxième cycle dans les universités congolaises (Droit Administratif général, Droit des services publics, Droit de la fonction publique, droit Administratif des Biens et Contentieux administratif), il faut éviter l’effet de saturation des esprits en répétant les mêmes matières. L’approfondissement des matières déjà enseignées passe donc par un exposé magistral sur quelques questions résultant de l’acquis pédagogique en suscitant une réflexion approfondie sur celui-ci, et en ouvrant des perspectives nouvelles pour la recherche.
Quelques thèmes en rapport avec les développements récents sont donc choisis pour éviter un chevauchement des matières entre le droit Administratif général ainsi que les droits Administratifs spéciaux. Les rapports entre le droit administratif et le droit constitutionnel sont d’interdépendance et de complémentarité. En termes de la cybernétique, le droit constitutionnel se situe au niveau du « sélecteur », car il s’occupe des options fondamentales de l’Etat qui sont levées par les organes supérieurs de celui-ci (Président de la République, Parlement, Gouvernement), tandis que le droit administratif se situe au niveau à la fois du « trans ducteur» et de I’« effecteur».
Deux questions ont mérité un approfondissementdans ce manuel. Il s’agit de la question de la légalité d’exception et celle du cadre structurant du Droit Administratif congolais.
Ce manuel se propose d’en rendre compte. Il s’avère être le guide, en particulier des étudiants en vue de la préparation aux examens et concours, autant que celui des avocats, des juges et des journalistes.
