Enseigné en deuxième année de licence aux facultés de droit des universités congolaises suivant le programme Licence-Maitrise – Doctoral (LMD), le droit constitutionnel congolais est le prolongement logique de l’unité d’enseignement de droit constitutionnel prévu dans le programme de première année de licence.
Il est en fait une tentative de mise en pratique concrète en République démocratique du Congo de diverses théories de droit constitutionnel apprises en première année de licence.
Traditionnellement. Tourné vers l’étude des institutions politiques congolaises organisées dans et par les différents textes constitutionnels, le droit constitutionnel congolais n’était pas enseigné conformément à sa tendance actuelle dans le monde. Il apparait, donc, par l’évolution de la société, dépassée. Actuellement, on attribue au droit constitutionnel congolais un objet plus large dépassant la simple analyse des institutions politiques congolaises, pour s’occuper d’une matière aussi sensible à l’étude de l’évolution constitutionnelle congolaise à travers l’élaboration, la révision et la protection de la constitution au Congo.

Loin de se repousser, ces deux conceptions de la discipline se rejoignent au contraire :
Le droit constitutionnel congolais ne se limite plus à l’étude des institutions politiques congolaises, il établit un lien entre la Constitution congolaise et le pouvoir politique dans sa triple dimension génétique (au moment de sa naissance), organisationnelle (pendant sa dévolution) et fonctionnelle (dans son exercice et peut être à l’occasion de sa perte).
Ce manuel se propose d’en rendre compte. Il s’avère être le guide, en particulier des étudiants en vue de la préparation aux examens et concours, autant que celui des avocats. Des juges et des journalistes. A tous égards, le droit constitutionnel congolais s’identifie à l’arc-en-ciel juridique et civique.